Renoncer à son droit d'habitation

Résolu
afideg Messages postés 10517 Date d'inscription lundi 10 octobre 2005 Statut Contributeur sécurité Dernière intervention 12 avril 2022 - 22 mars 2008 à 21:52
afideg Messages postés 10517 Date d'inscription lundi 10 octobre 2005 Statut Contributeur sécurité Dernière intervention 12 avril 2022 - 14 janv. 2011 à 15:55
Bonjour,



Dans le cadre de l'aide qu'à plusieurs nous tentons d'apporter aux personnes démunies, ou victimes d'honoraires de consultation trop élevés, ou renvoyées au calendes grecques, je voudrais avec vous résoudre cette question.

Un dame D. a épousé en seconde noce un homme divorcé H. possesseur d'un bien immobilier, dont une maison d'habitation qu'il a acquise par rachat (en 1980) à ses parents ( le père était alors encore en vie), ensuite par rachat (en 2004) de sa part (lors de son dernier divorce) à son ex-épouse.
L'acte de rachat fait l'objet de la précision suivante: « Le cessionnaire aura dès la signature de l'acte la propriété du bien lui cédé. Il en aura la jouissance; à charge de respecter le droit d'usage et d'habitation de Mme X » (sa maman âgée de ±85 ans).
Cela se passe en Belgique.
L'acte d'achat en 1980 est en l'Etude d'un Notaire .
La Conservation des Hypothèques est sise dans le même espace d'attribution.

Depuis 28 ans donc, H.entretenait copieusement sa maman à ses côtés (elle jouissait de ses pièces privées et de tout son accommodement). Mais depuis quelque temps déjà, cette personne âgée (la maman) souffre de symptômes caractéristiques de la maladie d'Alzheimer; et donc commence à dire de tout et n'importe quoi.
C'est ainsi qu'elle raconte à son autre fils (qui n'était pas partie dans l'acquisition du bien en 1980; mais qui a reçu, lors de cet achat, la part de succession qui lui revenait.
H. devenait par là quitte et libre de tout compte
) des choses irréelles à l'encontre de H..

Cet autre fils (donc le frère de H.) ne rate pas l'occasion de croire tout ce que "raconte" sa maman; et il a décidé de:
- reprendre sa maman malade chez lui (où il a femme et enfants),
- porter plainte auprès le Juge de Paix pour éclaicir toutes ces "élucubrations",
- devenir administrateur des biens de sa maman (qui ne jouit que d'une petite pension d'ailleurs bien insuffisante pour vivre).

Dame D.étant dans tous ces états (ce qui risque de lui porter préjudice chez son employeur, et à son état de santé psychologique fragile), je souhaiterais lui conseiller de:
1°- laisser faire ce frère indigne et injuste qui après 28 années de délaissement voudrait maintenant mettre en désarroi le ménage de Dame D.(ce qui devrait suffire pour émettre un doute sur la sérénité des ses intentions).
2°- faire tout ce qui lui est possible afin de faire signer par la maman une renonciation à son droit d'usage et d'habitation pour raisons personnelles et de mauvaise santé, considérant qu'elle va être prise en charge par son autre fils. Mais je voudrais que ce document olographe soit rédigé avant que ce frère ne parvienne à devenir éventuellement administrateur de ses "biens"; ce qui laisse supposer une ingérence dans le droit d'usage et d'habitation auquel il n'était pas partie lorsqu'il fut rédiger par les parents.

Je voudrais recevoir des conseils expérimentés pour connaître du contenu indispensable et impératif d'un tel document.
J'ai encore des difficultés à m'exprimer parce que ce cas vient de m'être proposé.

Puis-je compter sur votre générosisté et sur vos qualités pour m'apporter une réponse qui soit satisfactoire à tout le moins .

Merci de me tenir informé de la suite que vous voudrai bien accorder à la présente.
Soyez d'avance remercié.
Albert

5 réponses

Dans le cas du droit d'usage et d'habitation, le donataire peut-il faire marche arrière et récupérer son bien, en cas de mésentente totale avec le bénéficiaire? Si oui, à quelle conditions?
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