Signification à la partie adverse d'un arrêt

loulou - 24 janv. 2009 à 15:19
 ccgb - 27 janv. 2013 à 17:12
Bonjour,
Un arrêt à été rendu en ma faveur par la cour d'appel de Nîmes le 2 décembre 2008 me reconnaissant unique propriétaire d'une maison (suite à une double vente).
Il s'agit donc maintenant de faire expulser l'actuel occupant.
Je sais que c'est à un huissier de signifier l'acte à cette personne.
Ma question est la suivante: Qui diligente un huissier pour qu'il effectue cette signification? Les avoués de la cour d'appel? Mon avocat? mon notaire? moi-même? a qui puis-je m'adresser pour savoir où en est cette phase exécutoire?
Merci de votre éclairage.

5 réponses

<< Le code de procédure :article 478 : le jugement rendu par défaut ou le jugement est non avenu s'il n'a pas été notifié dans les 6 mois de sa date. >>

Oh là là !! Il fallait écrire : "réputé contradictoire sous prétexte qu'il peut être revétu d'appel" ! Par exemple, une partie est absente et non représentée. Le jugement peut être dit "contradictoire" du simple fait que la partie défaillante a la capacité de faire appel. C'est à ce cas d'espèce que s'applique notamment l'article 478 (il suffit de bien lire avant d'induire les lecteurs en erreur...)

Je vous donne une réponse relative à un arrêt de la cour d'appel. Au lecteur interessé, de voir si cela s'applique d'une manière semblable à une décision de première instance :

Une décision CONTRADICTOIRE de la cour d'appel, qui ne serait pas signifiée dans le délai de 2 ans de son prononcé, deviendrait alors DÉFINITIVE, un certificat de non pourvoi contre la décision (article 505 du N.C.P.C.) pouvant alors être requis auprès du greffier en chef de la cour de cassation.
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