Rejet de prelevement

Bonjour,

je suis en prêt-relais , j'étais prélevé 286,62 € par mois jusqu'en juillet 2008, suite à la crise les acheteurs potentiels sont devenus de plus en plus rares jusqu'à ne plus se manifestaient du tout. la BNP veut malgré tout rentrer dans son argent, me prêlève une somme de plus de 2400 € , nos revenus étant de 1543 € bruts ( et 2 personnes à charge) le prélèvement est rejeté par ma banque. Voyant çà et ne voulant plus que cela se reproduise, je demande à ma banque d'arrêter les prélèvements autorisés pour la BNP, elle me fera en autre payer 40 € pour ce service. la BNP continue malgré tout de présenter le prélèvement automatique à ma banque, qui le rejète automatiquement pour cela la BNP me compte depuis août 2008 136,97€ d'indemnités de retard tous les mois, alors que je continue de leur verser 286,62 €
j'ajoute que j'ai dû arrêter ces prélèvements pour plusieurs raisons:
la 1ère je n'ai pas suffisamment de revenus pour honorer ces prélèvements, ma maison n'est pas vendue
la 2eme je ne peux plus honorer mes autres prélèvements dont le fisc, pour les deux taxes d'habitations et les deux taxes foncières, le prélèvement EDF, assurance maison et voiture etc....
et la 3ème raison nous n'aurions plus eu 1 centime pour se déplacer au travail et pire plus 1 centime pour se nourrir.
ma question : la BNP a t-elle le droit d'agir ainsi en présentant tous les mois un prélèvement qu'elle sait pertinemment qui sera refusé, me comptant ainsi des frais supplémentaires, alors que j'ai toujours fait mon versement mensuel ?
la BNP a t-elle le droit de nous faire signer un avenant qui rallonge certes la durée de la vente, mais en nous comptant des intérêts comme çi il n'y avait pas la chute dans le secteur de l'immobilier, sachant que l'on ne trouvera pas de toute façon d'acheteurs potentiels ? les banques quoiqu'elles disent ne prêtent pas ou fais monter la barre si haut (garanties) que les acheteurs rebroussent chemin. c'est la saisie assurer pour plusieurs d'entre nous.
comment nous les victimes de cette crise ne sommes pas plus protégés que ça par ces loups de la finance ?