Vente appart : le locataire refuse de partir

Bonjour,
Nous avons 80 ans. Nous sommes propriétaires d'un appartement en région parisienne mis en gérance, car nous habitons le midi de la France depuis notre retraite.
Les locataires, il y a deux ans, ont commencés à faire des travaux d'embellissement sans notre accord, puis ils nous ont envoyé leurs factures par l'intermédiaire du gérant. Par exemple, les meubles de la cuisine de leur convenaient plus et, malgré notre interdiction, ils en ont fait installer une neuve, puis ils nous ont transmis une facture de 8000 euros que nous avons refusé de payer. Une autre fois, ils ont fait intaller un parquet flottant, ainsi qu'une douche balnéo. Chaque fois le gérant a pris un air étonné devant notre refus de payer, prétextant que cela donnait de la plus value à notre bien. Nous n'avons pas cédé.
Depuis les choses se dégradent. Tous les mois, il y a de nouvelles réparations : prises électriques cassées, stores abîmés, robinets qui fuient, chasse d'eau trop bruyante... que nous payons, naturellement, puisqu'il s'agit là de réparations et non d'embellissement.
Nous en avons tellement assez que nous avons décider de vendre.
Le bail se termine dans deux ans, mais les locataires nous ont d'ores et déjà prévenus qu'ils ne partiraient pas. Ils n'achèteront pas non plus l'appartenant, car ils n'en ont pas les moyens.
Le gérant nous a déclaré que nous aurions de gros problèmes si nous vendions, car les locataires avaient six enfants ( ils n'en avaient que deux en entrant dans les locaux il y a quatre ans) et il serait impossible de les faire partir sans une action en justice.
A 80 ans, nous ne voulons plus de soucis. Comment faire pour vendre notre appartement vide, car aucun investisseur ne voudra jamais acheté un appartement occupé par une famille nombreuse inexpulsable ?
Ne croyez pas que nous sommes d'affreux propriétaires sans coeur : nous sommes nous même locataires, avec deux petites retraites, et nous ne pouvons pas vivre sans l'intégralité du loyer de cet appartement, ou à défaud sans l'argent de notre capital.