Faire constater maltraitances psychologiques après licenciement.

Bonjour,
j'occupais un poste d'assistante de gestion et d'agence depuis 2 ans quand je suis tombée enceinte. Au début mon directeur (dont j'étais l'assistante en plus et avec qui je pensais bien m'entendre) n'a pas souhaité me remplacer, disant qu'il se débrouillerait. puis au bout d'un mois (face au travail croissant) a fini par changer d'avis. il a embauché une personne moins qualifiée que moi mais avec qui il s'est très bien entendu (celle-ci étant dans la flatterie constante à son égard). à mon retour, il s'est montré froid et distant, ne me transmettait pas certaines données pour le travail, ce qui me discréditait vis à vis de mes collègues. fin juin nous avons su que le groupe allait être racheté et que des licenciements économiques allaient avoir lieu. à partir de ce moment, il a donné le peu de travail qui me restait (son assistanat) à l'économiste (formation technique qui n'a rien à voir avec du secrétariat), n'ayant plus aucune information à leur donner, mes collègues s'adressaient à elle et je me suis retrouvée seule, isolée dans mon bureau. étant effondrée (un mois sans dormir et manger, perte de 5kgs) et ne sachant plus ce que je valais professionnellement, je lui ai demandé un entretien informel durant lequel je lui ai fait part de mon ressenti et lui ai demandé clairement s'il préférait travailler avec ma remplaçante. il a tout nié en bloc me disant que je psychotais, qu'il ne me cachait rien et que mes angoisses étaient surement dues à la situation stressante de la société. il m'a dit qu'il n'avait absolument rien à me reprocher et qu'il était très satisfait de moi. un mois plus tard j'étais licenciée et ma collègue (secrétaire technique) devait reprendre mon poste. 2 semaines après la date officielle de ma fin de contrat, j'ai constaté que ma remplaçante avait été embauchée à mon poste. ayant fait une demande de priorité de réembauche, qui n'a pas été respectée, je lance une procédure aux prudhommes. d'après mon conseiller, il m'est impossible de prouver que tout cela était prémédité et que j'ai été victime de malveillances car je n'ai aucun écrit, aucun témoignage (nos bureaux étant isolés du reste des collègues) et aucun signalement de mon état dépressif à ma direction générale ou médecine du travail.
J'ai lu qu'avec l'article 241-49 du code du travail j'avais la possibilité de bénéficier d'un examen médicale à la médecine du travail et ce après mon licenciement.
Quelqu'un peut-il me le confirmer? Bien que n'ayant pas de preuves à apporter à l'inspection du travail, je souhaite faire au moins un signalement sur mon état de santé car je trouve injuste que ma réputation professionnelle soit ruinée, que mon couple vol en éclat (du fait de ma dépression), tout ça pour une vulgaire histoire de .... entre mon directeur et cette personne.