Avocat - facturation surprenante et non justifiée.

Nous sommes en réalité tout à fait d' accord !

Seulement j' ai vu de mes propres yeux, un avocat qui avait facturé 1200 euros pour un projet d' assignation jamais demandé par le client et qui se revendiquait d' avoir lu et même pas rectifié un courrier du dit " client "... et qui lui demandais entre 1500 et 2000 euros !!!

Et je passe les détails, car dans le cas cité, cet avocat, lui, à l' époque ! ... Etait obligé ( et ne l' avait pas fait ) de faire une convention d' honoraire, car au courant que la personne bénéficiait d' une assurance juridique ! ... Et bien le client lésé a saisi le bâtonnier ... qui a donné raison à l' avocat !!

Mais j' ai vu encore pire ! ... Un handicapé qui devait bénéficier de l' aide juridictionnelle se faire facturer 5000 euros !!! ... et là encore, le client a perdu ! ... Alors qu' il était de plus tétraplégique et ne percevait qu'environ 500 euros pour vivre par mois !

Le premier président de la cour d' appel a suivi ... L' avocat !
Je crois que maintenant cette affaire est en cassation, sauf erreur.

Donc, vous voyez, les portes elles, sont plus que largement ouvertes aux abus ! C' est sans doute une des raisons qui font que maintenant les avocats depuis tout récemment, sont tenus de faire obligatoirement des conventions d' honoraires ...
https://www.lemonde.fr/vie-quotidienne/article/2015/09/09/avocats-la-convention-d-honoraires-est-desormais-obligatoire_6004043_5057666.html

Mais rien ne vous empêche de saisir le bâtonnier ..........

" Contestation sur les honoraires
Si vous contestez les honoraires de l'avocat, votre contestation doit être portée devant le bâtonnier de l'Ordre auquel est rattaché l'avocat. Elle doit obligatoirement être formulée par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise à l'Ordre directement contre récépissé.

Si le bâtonnier répond à la requête dans le délai de 4 mois de sa réception, son arbitrage peut faire l'objet (en cas de désaccord) d'un appel devant le 1er président de la Cour d'appel compétente dans le délai d'1 mois.

Si le bâtonnier ne répond pas la requête , son silence ouvre au requérant le droit de saisir directement le 1er président de la Cour d'appel compétente dans le délai d'1 mois suivant l'échéance des 4 mois."
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F14724

Bonsoir Enka1,

Merci pour votre témoignage et informations pratiques.

C'est quand même bien compliqué tout ça et assez nébuleux.

Il serait si simple d'obliger les avocats de faire un "devis" comme pour les garagistes.

En gros, dans mon affaire, mon "garagiste" me demande 500€ pour avoir regardé 2 minutes la voiture et pour avoir créé mon compte dans son ordinateur (sans même me demander mon avis-accord). Qui accepterait cela ? Mon garagiste ne me demande rien quand il jette un oeil quelques minutes.

Il aurait très bien pu me demander aussi 10 000€, vu que de toutes façons je n'ai pas été informé qu'il comptait me faire payer une prestation, et ni à quelle hauteur.

C'est trop facile. Je conteste donc cette facturation et je dénonce cette pratique qui entâche la réputation de cette profession déjà bien décriée malheureusement.

Il serait si simple d'obliger les avocats de faire un "devis" comme pour les garagistes.

Mais c' est en quelque sorte ce qui est fait maintenant, de par l' obligation de faire une convention d' honoraire !

Je conseille toujours d' aller voir un avocat en payant la consultation et à cette première consultation, de parler prix et de demander à l' avocat qu' il établisse une proposition de convention d' honoraires.

Il faut donc lui demander cet envoi y réfléchir, lire en détail cette convention que l' on acceptera ou pas, la discuter si besoin et seulement après la signer si on est d' accord complètement avec celle-ci.

Dans toutes les professions, y compris de droit, il y a malheureusement des gens pas très honnêtes, l' être humain est loin d' être parfait, d' où la nécessité d' être méfiant et de prendre toute précuation utile, et ce, quel que soit le titre de la personne en face de soi.