Harcèlement moral, mise à pied.

FromTheMorning - 15 janv. 2017 à 12:46
 FromTheMorning - 15 janv. 2017 à 18:16
Bonjour à toutes et à tous,

Je viens ici afin d'avoir des avis quant à la marche à suivre. J'ai 22 ans et je suis saisonnier à la montagne cet hiver. J'ai obtenu un poste à 40h/semaine en tant que skiman, contrairement à nombre de mes collègues qui ne sont qu'à 35h/semaine. C'était une de mes conditions d'embauche pour cette 2ème saison à mon actif en général et au sein de cette même entreprise (mais dans une station différente, mon ancien patron m'ayant mis en relation avec mon actuel).

Mon contrat a démarré début décembre, et après une semaine de travail ma responsable a sérieusement commencée à me faire des reproches. J'étais apprenti l'année dernière, il y a donc beaucoup de tâches que je n'ai pas effectué durant ma dernière saison, ce que j'ai expliqué à ma responsable. Malheureusement, il semblerait que mon poste soit celui d'un "sous-responsable", chose à laquelle je n'ai jamais été informé et je n'ai par conséquent jamais adhéré. Soit, j'ai joué le jeu et ai été assidue.

Le 25 décembre, ma responsable m'a proposé de signer un avenant afin de me faire passer à 35h/semaine (ils souhaitaient faire passer à 40h/semaine mon collègue qui en avait fait la demande durant l'été étant donné qu'il allait effectué sa 2ème saison au sein du même magasin ; ils avaient refusé). Je refuse, lui soulignant encore une fois le fait qu'il me faille un temps d'adaptation afin d'assimiler toutes les connaissances.

Le 29 décembre, ma responsable me re-propose de signer le dit avenant, ce à quoi je refuse une nouvelle fois. Le lendemain, elle me convoque et me signale qu'elle décide de me mettre un avertissement pour une "erreur" que j'ai commis dans la journée (il n'en ai rien, ce n'est pas une erreur en soit, et l'avertissement est tout à fait illégitime) et me stipule qu'elle sera désormais intransigeante car elle n'a pas confiance en moi. Cet avertissement, établi le 04/01, relate des événements enjolivés et, pour plus de la moitié, qui se sont déroulés après qu'elle m'ai mis l'avertissement, soit entre le 30/12 et le 04/01, ce qui n'a pas lieu d'être.

Par la suite, le stress étant devenu insupportable, j'ai décidé de céder à sa requête et de passer en 35h/semaine. Dès le début de saison, ils ont regretté le fait de ne pas avoir mis mon collègue qui en avait fait la demande à 40h/semaine. Je suis quelqu'un de réservé, je manque de confiance en moi, et au lieu d'adopter une attitude pédagogue et de croire en moi, ils ont joué avec cet aspect de ma personnalité et ont cherché à m'évincer. Ils ont obtenu ce qu'ils voulaient.

Les 10-12 jours qui ont suivi ont été abordé dans une ambiance beaucoup plus sereine, ma responsable étant devenu tout d'un coup nettement plus compréhensible. Cependant, quelques remarques liés à ma nature réservée et à ma timidité ont été faite jusqu'à pas plus tard qu'hier soir.

Hier soir, j'ai échangé mes horaires avec un collègue (tout en informant ma responsable qui a donné son accord) à la demande de celui-ci. J'ai mal regardé les horaires et, ce matin, je suis arrivé 20 min en retard. Ma responsable m'a dit de rentrer chez moi, que j'étais mis à pied. Je tiens à préciser qu'il s'agit de mon unique retard à mon actif.

Que dois-je faire ? J'ai peur d'être licencié, et j'ai clairement l'impression d'avoir été pris comme bouc-émissaire. Ma responsable a fait preuve de harcèlement moral à mon égard (j'étais très stressé, je n'en dormais plus, elle trouvait toujours quelque chose à me reprocher), l'avertissement que j'ai reçu relate des faits modifiés, enjolivés, disproportionnés. Et maintenant ça ! Mise à pied pour UN retard... De plus, n'est-elle pas dans l'obligation de me faire passer un entretien préalable avant de me mettre à pied ?
Faut-il que j'entame une procédure prud'homale ?

Merci d'avoir pris le temps de lire cet article.
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1 réponse

FromTheMorning
15 janv. 2017 à 18:16
Je up ce message, pouvez-vous me renseigner s'il vous plaît ? J'ai besoin d'aide.
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