Que faire ? Aidez-moi pour la décision

courtzal93 Messages postés 30 Date d'inscription mardi 14 avril 2009 Statut Membre Dernière intervention 21 novembre 2014 - 19 mai 2009 à 10:57
 Utilisateur anonyme - 3 oct. 2009 à 10:06
Bonjour,
Je suis en arrêt de travail depuis janvier dernier suite à une dépression, liée à la suppression du poste de secrétaire au sein d'une rédaction presse après 16 ans, mais pas de mon poste. J'ai été mutée d'office sans mon accord dans un poste de téléphonie (pas de délai de proposition) au sein d'un service d'appel d'abonnements en gardant le statut de secrétaire, mon salaire. J'ai refusé ce poste (secrétariat dans la communication depuis 25 ans en y incluant ces 16 ans) car de plus j'écris dans la revue depuis 11 ans, mon nom est associé en tant que secrétaire, responsable de rubrique.l J'ai des attestations annuelles en tant que responsable de rubrique (puisque je n'ai pas la carte de presse, que mon employeur a refusé de demander pour moi), carte de visite à mon nom avec les rubriques, invitations, conférences, communiqués de presse à mon nom... Je me bats depuis le début de ma dépression pour faire reconnaitre le statut de journaliste (je passe en commission supérieure début juin). Mon employeur me propose aujourd'hui une rupture conventionnelle que mon avocate veut que j'accepte. J'ai l'impression d'avoir perdu 4 mois pour rien, d'avoir été malade pour rien. Dois-je aller dans son sens où continuer à me battre pour obtenir un licenciement économique, vu que j'ai été muté d'office (sans mon accord) pour la bonne réorganisation de la revue (ne pas licencier de journalistes), mon nom étant attaché à la maison d'édition sur la fiche de paye et à la revue pendant 16 ans (aujourd'hui ils parlent de licencier 5 personnes !). Mon contrat de travail stipule que je suis secrétaire niveau III et le poste proposé pour même salaire est vendre des abonnements par téléphone (comme je ne connais pas du tout le commercial), je régirais les appels entrants des réclamations des abonnements. C'est un retour en arrière de plus de 16 ans ce poste pour moi, dans un endroit sombre avec un ordinateur devant soi.

Merci à tous de toutes vos réponses, par avance. Tous vos conseils sont les bienvenus.

Salutations à tous

1 réponse

Utilisateur anonyme
19 mai 2009 à 11:33
Bonjour,

Si je peux me permettre...

Avant tout, il s'agit pour vous de savoir si vous avez encore la force morale et physique pour continuer a vous battre pour ce que vous jugez être une injustice qui vous ait faite...

Votre avocate vous conseille d'accepter la rupture conventionnelle, ça peut être une alternative et vous permettre de partir sans trop de dégâts et préserver votre santé morale ! ( le travail est il plus important que la santé ?!)

Par ailleurs, le poste qu'on vous propose, à la longue ne va t-il pas vous miner et les possibilités de sortie se restreindre, financièrement et psychologiquement ?!

Vos années d'expérience ne sont pas perdues, vous les avez acquises dans cette société, quitte à choisir autant partir dans de bonnes conditions qui vous sauront utiles dans l'avenir...

Et ce n'est pas de baisser les bras que de s'orienter vers une solution qui tend à préserver votre santé qui vous servira pour d'autres aventures professionnelles qui vous apporteront d'autres satisfactions...Peut être est ce une bonne chose pour vous, de tourner une page et d'en ouvrir une autre ?!

Pour finir, mon avis est orienté et volontairement sur l'aspect humain plus que sur le financier, car je tend à penser que c'est plus important que l'argent et une petite fierté égratignée...

Bon courage pour la suite :)
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courtzal93 Messages postés 30 Date d'inscription mardi 14 avril 2009 Statut Membre Dernière intervention 21 novembre 2014
19 mai 2009 à 12:20
Bonjour,

merci de la réponse.

Je tiens à vous dire que je suis d'accord avec vous sur le plan humain. Mais je tiens à vous signaler que je vais mieux aujourd'hui et justement avec du recul après les 3 mois noirs que j'ai passés, la chose qui me tient à coeur est la justice. Cela fait 11 ans, que je travaille comme une journaliste dans cette revue (espérant être reconnue un jour par mon employeur comme telle). Mon salaire est de 1 265 euros net. Je pense au fond de moi, avoir travaillé justement. Je suis d'accord de partir, mais oui c'est vrai j'ai de la fierté à ce jour, mais je pense que c'est normal, car j'ai l'impression d'avoir perdu 16 ans de ma vie. Comme certains disent : toute peine vaut salaire. C'est la façon dont cela a été fait que je n'approuve pas : pour une réorganisation de service selon la loi, je devais avoir une proposition de reclassement pour plusieurs postes (je l'ai lu ici), si je n'acceptais pas ce devait être considéré comme un licenciement économique, ce que j'ai demandé à ce moment là, car je n'ai jamais été d'accord pour aller à ce poste. Je n'ai jamais eu le choix. Ils n'ont jamais modifié mon statut, alors qu'ils auraient dû le faire au bout de deux ans, on me répondait que ce n'était pas possible (le même cas dans une autre revue pour un poste similaire, secrétaire responsable de rubrique, a été modifié pourtant, la personne ayant eu sa carte de presse demandée au bout de 3 ans par sa société et non par elle-même). Ma santé morale ne pourra aller mieux que lorsque justice sera faite. Il faut savoir que la société est connue aux prud'hommes. Le directeur a bien dit à une employée (avec témoin), ici la loi c'est moi. Excusez-moi, pour moi nous avons des institutions juridiques qui font la loi. Même s'il s'en ait excusé auprès du Délégué du personnel, cette réflexion reflète bien ses pensées. Si je baisses les bras aujourd'hui, c'est donner raison à cette société et donc nier ma dépression, nier le travail fourni, abdiquer et leur dire : vous aviez raison.

cordialement
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Utilisateur anonyme > courtzal93 Messages postés 30 Date d'inscription mardi 14 avril 2009 Statut Membre Dernière intervention 21 novembre 2014
19 mai 2009 à 12:37
Re,

Tant mieux si vous allez mieux...

Votre réponse indique que vous avez déjà pris votre décision, celle d'aller au bout de votre démarche pour avoir gain de cause en passant par le licenciement économique...!

Bien...

Dans ce cas, pourquoi demander quelle décision prendre à votre conflit ?! vous êtes déterminés "et je ne juge pas" à avoir le dernier mot face à votre employeur, dans ce cas battez vous et bon courage ! ;)

Vous le dîtes vous même et je vous cite : Ma santé morale ne pourra aller mieux que lorsque justice sera faite.

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courtzal93 Messages postés 30 Date d'inscription mardi 14 avril 2009 Statut Membre Dernière intervention 21 novembre 2014 > Utilisateur anonyme
2 oct. 2009 à 23:31
Bonsoir,
Aujourd'hui, je suis licenciée économique depuis le 29 juillet dernier. Le 8 juillet, lors de mon entretien de licenciement économique, le DRH m'a dit que c'était mon droit de refuser le reclassement proposé (soit dit en passant qu'il a mis 6 mois au lieu des 21 jours selon la loi). Aujourd'hui, je fais des formations dans ce que j'aime : le journalisme. Après avoir travaillé sur le tas pendant une dizaine d'année, j'apprends la base de l'écriture (ce que je demandais depuis longtemps). Donc, cela va mieux, puisque je suis libérée d'eux. Maintenant, c'est moi qui soutient les autres employés dans le même cas. Eh oui, je ne suis pas un cas isolé, je connais au moins 5 personnes dans la société (il y en peut être d'autres) qui ont fait une dépression suite au travail.
Merci pour vos réponses.
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Utilisateur anonyme > courtzal93 Messages postés 30 Date d'inscription mardi 14 avril 2009 Statut Membre Dernière intervention 21 novembre 2014
3 oct. 2009 à 10:06
Bonjour Courtzal,

Contente que vous ayez trouvé une issue qui vous satisfasse, un mal pour un bien finalement...

Bonne continuation...

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