Retard de réponse pour le chômage partiel

sofiaest - 11 août 2009 à 15:21
 sofiaest - 13 août 2009 à 15:29
Bonjour,

Je suis salariée d'une PME et le dirigeant a envoyé une demande de chômage partiel le 10 juillet dernier.
L'inspecteur du travail est passé le 29 juillet.
Nous n'avons toujours pas de réponse.
Or selon le calendrier établi pour répartir les périodes chômées entre les 3 salariés, 2 salariés sont absentes depuis le 3 août date à laquelle devait commencer le chômage partiel.
POur ma part, je devrais être au chômage à partir du 17 août pour une durée d'un mois.

Ainsi, j'ai deux craintes:
- d'une part que la demande soit refusée
- de l'autre que les jours antérieurs à la réponse si elle est postive, ne soit pas indemnisés.

Finalement, je suis très inquiète car la situation ne me parait pas légale et j'ai peur que les jours d'absence ne soient pas payés.

un grand merci d'avance à ceux qui pourraient m'éclairer sur cette question épineuse!!
A voir également:

2 réponses

l'administration a deux mois pour répondre. La non réponse équivaut à une acceptation.
0
merci beaucoup.
mais dans ce cas, si mon employeur n'a pas de réponse d'ici la fin du mois alors que nous aurons toutes été absentes, comment procédera-t-il pour nous payer? sur quelle base? salaire à 100% ou salaire réduit? comment peut il justifier de nous payer qu'à 60% pour les heures "chômées" alors qu'il n'aura pas de preuve légale?

n'ayant pas de réponse, il ne pourra pas être payé lui même par les assedic...
0
Il n’y a pas lieu de vous affoler. La DDTEFP a 20 jours à compter de la réception de la demande pour notifier sa décision (cf. article R. 5122-5). Mais il s’agit d’un délais indicatif qui n’est pas créateur de droit (instruction DGEFP n°2009/07 du 25/03/2009). L’absence de réponse équivaut à un refus au-delà de 2 mois (application du droit commun articles 21 et 22 de la loi n°2000-321 du 12 avril 2000)
Pendant le délai d’attente de réponse, l’employeur peut parfaitement mettre en œuvre les mesures de chômage partiel sous sa responsabilité. Sa seule obligation est d’effectuer une demande préalablement à la mise en oeuvre (sa demande peut être refusée pour ce seul motif). L’employeur fait l’avance des allocations et se fait rembourser par la suite la partie prise en charge par la DDTEFP.
Si le recours au chômage partiel n’est pas autorisé par la DDTEFP, votre employeur devra vous payer comme si vous aviez travaillé (cass. Soc 16 mars 1989 et 30 juin 1998 N° 96-42566).
Si votre employeur conclue une convention d’activité réduite de longue durée (APLD) l’indemnisation des heures chômées est de 75% de la rémunération brute (au lieu de 60%).
0
Je vous remercie beaucoup pour votre réponse.
Nous venons aujourd'hui de recevoir la réponse positive de la direction du travail.
0