LICENCIEE comme une voleuse au bout de 23 ans

mha29 - 15 sept. 2009 à 18:30
 Utilisateur anonyme - 15 sept. 2009 à 20:53
Bonjour,
Licenciée comme une voleuse au bout de 23 ans


Bonjour,


J’ai 57 ans, et je viens d’être licenciée par ma patronne, au bout de 23 ans de bons et loyaux services.
Voici le résumé de mon histoire

Je travaillais comme clerc de notaire à l’Etude de Me P depuis octobre 1988
J’ai commencé dans le notariat en 1986 avec Me G et ai commencé à travailler avec Me P, en 1988, date à laquelle elle a pris l’Etude.
Ma patronne est exigeante, mais je m’adapte
De toute façon j’avais absolument besoin de travailler car j’étais divorcée avec deux enfants à charge.
Je ne connaissais rien au notariat, mais j’ai appris avec ma patronne qui m’a formée. Et très vite, j’ai grimpé les échelons, car je bossais très bien.
A l’époque ma patronne parlait de moi comme d’une employée modèle.
Tout s’est dégradé fin 1995, à cause du compagnon de ma patronne Mr L.B.. qui m’avait pris en grippe, mais ce monsieur ne faisait pas partie de l’Etude, même s’il était souvent là (surtout à tourner autour des filles jeunes et jolies)
Ce sont des choses qui arrivent.
En 1996, ce monsieur s’est mêlée abusivement de ma vie privée (Il m’a violemment reprochée de vouloir un enfant à 43 ans avec mon nouveau compagnon et j’en passe, m’a insulté, humilée devant ma patronne qui venait elle même d’avoir un enfant de lui)
A partir de là, les relations avec ma patronne se sont dégradées, son compagnon c’était son DIEU..NOUS ETIONS en janvier 1996.
Ce monsieur avait décidé que je dégagerais de gré ou de force, et malheureusement a convaincu ma patronne que je devais dégager et donc démissionner.
Moi, je ne voyais pas pourquoi, je devais démissionner pour quelqu’un qui m’avait tout simplement pris en grippe, je trouvais que j’avais assez galéré pour trouver du travail, j’avais ma maison à payer, suite à mon divorce, je travaillais à côté de la maison., cela faisant dix ans que j’étais à l’Etude et je n’avais pas envie de démissionner.
Alors j’ai tenu bon, pour prouver surtout que je n’avais rien fait. J’ai des nerfs d’acier et en 23 ans je n’est jamais été en arrêté de travail, malgré tout ce qu’elle m’a fait.

Malheureusement, j’ai vite compris que ma patronne voulait aussi que je démissionne, son comportement a changé du jour au lendemain.(propos cassants méprisants etc… Je ne la reconnaissais plus.
Elle a tout fait pour me pourrir la vie
Une première lettre recommandée est arrivée en 1996 (faute lourde et grave justifiant mon licenciement immédiat) alors que je n’avais qu’une erreur.


J’ai répondu du tac au tac, à son courrier, avec la peur au ventre naturellement, c’était la première fois que je répondais à ma patronne en RAR, Dans ce courrier je lui ai bien fait comprendre que son mec, était à l’origine de tout ça et que si elle me licenciait, je me défendrais
Par la suite mes placards ont été vidés de leurs dossiers (durant mes vacances), je n’avais plus que le sale boulot à faire, je me suis retrouvée également avec la sténorette, etc…. le but bien sur me faire démissionner, me pousser à bout, me faire comprendre que j’étais incompétente etc….

J’ai contacté le syndicat, d'ailleurs, je les remercie car sans eux, j'aurai été anéantie par ma patronne et sans doute qu'aujourd'hui je ne serais plus rien.
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Du coup comme elle n’a pas réussi à me licencier, j’ai eu droit à tout, (cris injustifiés, placards, régression dans mon travail, j’étais devenue super incompétente.)
Mais comme elle n’avait aucun motif de me licencier , je suis tout de même restée à l’Etude mais avec une patronne qui ne pouvait plus « m’encaisser. » Ce qui fait la différence, avec les collègues qui sont là spontanément.

La moindre erreur prenait des proportions, les collègues l’avaient remarqué, (elles le disaient par derrière mais bien entendu pas par devant)
Bien entendu, les collègues n’étaient pas avec moi mais avec la patronne.

Le 11 septembre 2006, (alors que je travaillais avec la collaboratrice de Me P, depuis 1999, qui était aussi notaire et mon chef) on me supprime mon téléphone professionnel, sans raison valable ( ce qui m’empêche bien entendu de travailler correctement) car on a toujours besoin d’un téléphone,
Je précise que le téléphone m’a été enlevé durant mes vacances. Et les collègues ont eu des consignés pour ne pas appelé à ma place.
Désormais, je devais me contenter d’envoyer des fax ou des courriers pour confirmer, un rendez-vous ou avoir tel ou tel document, mais plus de téléphone, plus aucun contact avec le client. C’était donc très dur de travailler.
De plus, l’Etude allait évoluer, on allait avoir INTRANET pour tout le monde sauf pour moi.(J’allais sans coute casser le système)
Il s’en est suivi, là aussi un échange de courriers recommandés, dans lequel j’ai dit à ma patronne, que le fait de m’avoir enlevé mon téléphone n’était que du harcèlement moral.
Je pense que les relations avec mon chef Me V, se sont dégradées à ce moment là.( C’est elle qui était à l’origine de la suppression de mon téléphone)


En 2007, arrive une stagiaire, pour deux ans qui doit travailler aussi avec mon chef.
Très vite mon chef donne tout le travail à Melle A et me laisse de côté.
Je dois mendier du travail.
J’en fais part à ma patronne qui ne fait aucun cas, et me donne donc du travail à l’occasion.
Mais en réalité n’a que faire de moi. Je suis juste là parce qu’elle n’a pas pu faire autrement.

Les collègues qui sont sympas entre elles (on était 5) ne le sont pas avec moi, (c’est toujours moi qui ne comprend rien, j’ai à peine le dos tourné qu’on arrête pas de critiquer etc.. ; Ce sont juste des personnes « qui sont bien vues » et à qui on ne dit jamais rien et pourtant, elles en font des erreurs)
Le 19 mai 1996, ma patronne me propose une rupture conventionnelle
Je la refuse lors de l’entretien avec un membre du syndicat.

Et quelques jours après, comme j’ai refusé la rupture conventionnelle, je reçois une lettre me faisant part de son intention de me licencier pour insuffisance professionnelle avec bien entendu des choses et des choses à me reprocher (incompétence etc…)

Je suis un salarié protégé (COMITE MIXTE du notariat et j’ai été élue) donc il a fallu que ma patronne fasse un mémoire à la commission paritaire à PARIS pour pourvoir me licencier.

Dans son mémoire, elle m’a anéanti, mis plus bas que terre.Il lui fallait bien sur l’avis favorable de la commission pour me virer.

La suppression du téléphone, elle en a parlé, (car elle savoir que j’en parlerais aussi pour me défendre) mais elle a mis par exemple, la suppression du téléphone, comme un « avantage pour moi, pour me permettre de mieux travailler » par rapport à mes pauvres collègues, qui sont elles obligées de « bosser plus à cause de moi »



Elle m’a complètement achevé, (elle a joint des projets d’actes de 2005, 2006 etc…sur lequels figuraient des erreurs)
Ces erreurs étaient consignées sur « un petit cahier, » tenu à l’époque par mon chef qui notait le jour, la date et le nom du dossier les erreurs qu’il y avaient., petit cahier que j’ai découvert par hasard.
J’ai trouvé par hasard, ce petit cahier dans le bureau de ma chef qui d’ailleurs avait de plus en plus de mal à supporter ma présence depuis que Melle A était arrivée et avec qui elle préférait travailler. Et ela se voyait

J’ai fait un mémoire contradictoire, avec le syndicat, pour contester mon licenciement et avoir un avis défavorable pour mon licenciement.
La réponse est tombée en RAR quelques jours après :

La commission paritaire étant composée d’un notaire et d’un salarié, le collège salarié a affirmé au vu des pièces jointes par ma patronne, que c’était un licenciement injustifié et sans cause réelle et sérieuse.
Le collège patronat a donné raison à ma patronne, ce qui veut dire que la commission ne s’est pas vraiment prononcée.

Le 7 septembre 2009, ma patronne qui a donc reçu l’avis de la commission, favorable pour elle et défavorable pour moi, m’a appelé à 18 h 25 mn, devant témoin (mon ancien chef) pour me donner en mains propres ma lettre de licenciement et me dire qu’à 18 h 30, je ne ferai plus partie du personnel et que les trois mois de préavis qu’elle me devais, je les ferais à la maison.

J’étais un peu sonnée, devant la façon de faire, Bien sur je n’en pouvais plus au travail, surtout par rapport à l’indifférence de mes collègues où j’étais devenue une quantité négligeable, mais je trouve que ce ne sont pas des manières de procéder.(Elle aurait pu au moins me dire le matin que je dégageais le soir) Enfin bref, depuis ce jour, je suis donc à la maison,

Pour moi, j’ai été virée comme une voleuse, au bout de 23 ans,
On va dire insuffisance professionnelle mais en réalité c’est parce que ma présence dérangeait depuis trop longtemps.

Aujourd’hui, j’espère simplement que je pourrais l’envoyer aux prud’hommes, même si le syndicat me dit que c’est de plus en plus dur de gagner
J’ai besoin de ça pour retrouver ma dignité .
Qu’en pensez vous ?

2 réponses

Utilisateur anonyme
15 sept. 2009 à 20:34
vous pourriez résumer .. je comprends bien que vous avez envie d'en parler.. mais comprenez que nous ne pouvons pas passer un quart d'heure à comprendre ou vous voulez en veir
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Utilisateur anonyme
15 sept. 2009 à 20:53
Bonsoir,

Si vous vous sentez le courage d'entamer une nouvelle bataille, engagez une procédure aux Prud'hommes pour licenciement abusif, il va de soi d'après ce que vous dîtes et je rajouterais qu'il y a eu harcèlement moral compte tenu des procédés mesquins de la part de votre responsable pour vous faire craquer !

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