Obligations des banques et rejet prélèvements

frizouille - 18 oct. 2009 à 11:10
 Pierre27 - 17 avril 2010 à 17:11
Bonjour,
Le contexte = il y a 4 ans, j'ai transférer mes comptes d'une caisse régionale Lorraine vers Centre-Est. J'ai ensuite laisser le compte chèque Lorraine dormir avec un solde à 0,00€ et oublier de le clôturer.
Aujourd'hui un prélèvement Finaref c'est présenté dessus pour 24€ . Montant refusé au motif "provisions insuffisantes" . Ce qui n'a pas empêché la banque de m'envoyer un relevé bancaire avec 20€ de frais pour prélèvement impayé.
La banque n'a à aucun moment essayé de me contacter pour me signaler une opérations douteuse sur mon compte.
Est-il légitime de pensé que la banque n'a pas respecté ses obligations en ne me prévenant pas de cette opérations qui arrive sur un compte sans aucun mouvement depuis presque 4 ans ?
Est-il possible de demander une remise de ses frais bancaires et par quel moyens ? Si oui, quel article faut-il mentionné pour appuyer ma demande.

Merci

4 réponses

Bonjour,
Est-il légitime de pensé que la banque n'a pas respecté ses obligations en ne me prévenant pas de cette opérations qui arrive sur un compte sans aucun mouvement depuis presque 4 ans ?Quelle obligation aurait-elle ? C'est votre compte, c'est vous qui avez oublié de le cloturer et c'est vous qui devez en assurez le suivi, pas elle. Nous sommes bien d'accord qu'il n'y avait pas la provision : elle a donc rejeté dans son bon droit. Avec le recul, vous auriez préféré qu'elle paie le prélèvement et que vous receviez le relevé trop tard pour le faire rejeter ? Et puis sincérement, un compte sans mouvement depuis 4 ans, pour lequel elle sait qu'elle a perdu le client définitivement, elle n'a pas "d'intérêt" à décrocher le téléphone, d'autant que bien souvent elle n'a plus le bon.
Est-il possible de demander une remise de ses frais bancaires et par quel moyens ? En revanche pour ça oui, on peut toujours revenir sur les frais. Mais encore une fois, a-t-elle un intérêt à le faire sachant qu'elle n'aura aucune contrepartie ? Et oui, la banque c'est un commerçant, et même si souvent on prend ca mal, elle ne fait des efforts que si ses clients en font aussi. Il ne faut pas travailler contre son banquier, mais avec son banquier. Ca marche souvent bien mieux comme ca, et aucun des deux ne cherchera à plumer l'autre comme ça.
Si oui, quel article faut-il mentionné pour appuyer ma demande. Il faut arrêter de penser qu'il y a un article pour toutes ces futilités du genre... Demandez leur, point. Et s'ils n'acceptent pas, couvrez le compte et cloturez le une bonne fois pour toutes.
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La réponse de Lelfe est celle d'un banquier. Comment un particulier peut-il plumer son banquier? J'aimerais bien savoir... La banque est dans l'obligation de vous prévenir en cas de rejet de prélèvement afin de vous donner la possibilité de le recouvrir à temps. Vous pouvez exiger par lettre recommandée le remboursement des frais occasionnés (en joignant une copie à UFC que choisir et en leur indiquant que vous le faite afin de leur mettre la pression) et faire appel à un médiateur si ceux-ci refusent. Au pire vous pourriez même aller au tribunal défendre votre cause ou il y aurait jurisprudence car ce genre d'affaire à déjà été perdu par les banques. Elles oublient leurs obligations afin de mieux taxer leurs clients ( ou racketter serait plus juste). A quoi servent les "conseillers financiers" (qui ont oublié leur rôle de conseillers apparemment) sinon à ça entre autre.
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Lelfe > banquophobe
27 déc. 2009 à 22:34
La réponse de Banquophobe est également bien celle de quelqu'un qui a une dent contre ce qu'il regroupe sous le terme de "banquiers". Je travaille à la banque, mais ne suis ni "banquière", ni conseillère (rappelons au passage que conseiller, ca ne veut pas dire "avoir à tout surveiller à votre place"...).
Ma réponse est donc de mon propre chef, sans influence aucune de mon cadre de travail.
"Comment un particulier peut-il plumer son banquier?". Cela arrive bien plus souvent qu'on ne le pense ! Arrêtez de croire que ca ne va toujours que dans un sens. Un client qui part, sans donner de nouvelle adresse ni de nouveau téléphone, avec un découvert voire parfois des prêts à la banque, si vous n'appelez pas ça du plumage, que vous soyez "banquier" ou pas, vous appelez ça comment ? Un particulier qui ouvre un compte sous une fausse identité, de faux papiers, etc. c'est pareil. La seule différence, c'est que quand c'est le client qui plume, on le poursuit bien moins souvent que lorsque c'est la banque qui, soit disant, "plume" son client - étrange. Loin de moi l'envie de faire plaindre les banques, bien sûr, mais ne venez pas dire que les particuliers ne sont pas en mesure de plumer, eux aussi.

Quoi qu'il arrive, je n'ai nullement besoin de défendre mon post et maintiens ce que je dis.
J'étais seulement extrêmement curieuse de connaître la loi qui vous fait dire que "la banque est dans l'obligation de vous prévenir en cas de rejet de prélèvement afin de vous donner la possibilité de le recouvrir à temps". Pour les rejets de chèques, ok, mais pour les prélèvements, fort on ne s'en sortirait jamais, vu la quantité de plts, de clients et de banques qui existent. Les gens sont quand même assez grands pour gérer leurs finances, bon sang !!! Quand la banque prévient, c'est un service, pas une obligation.
Par ailleurs, si les frais de rejet de plts sont indiqués dans la grille tarifaire de la banque, elle n'est nullement obligée de vous les rembourser, pression ou pas du recommandé et de la menace de l'UFC. Encore une fois, plutôt que de vouloir à tout prix "rentrer dans le lard" de la banque avec vos grands moyens, une simple discussion aurait très certainement suffit à régler le pb dont parle Frizouille.

Qui je pense, a dû régler son différend comme un grand (une grande) depuis octobre 2009. Il était donc bien inutile de faire remonter ce post.

Bonne soirée.
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