Des locataires qui abusent

Bonjour,

D'un commun accord, nous avons relogé dans un appartement de notre domaine une locataire pour une durée de 6 mois le temps de faire des travaux de rénovation (pose d'une chaudière et radiateurs car elle se plaignait de ne pas pouvoir bien se chauffer avec les convecteurs).UN bail a été établit, pas de caution demandée, le loyer comprend l'électricité et le chauffage pour le même montant que son ancien logement où nous effectuons les travaux.Cette locataire devait reprendre son logement une fois les travaux finis soit au plus tard le 04 juin 2011.Le 27 janvier elle m'annonce que pour des raisons professionnelles elle ne reprendra pas son ancien logement.Je lui demandes donc de me le mettre par écrit.Sachant qu'elle n'a aucun contrat de travail, déclarée femme isolée, demande de RSA, 3 enfanfs à charge dont un en famille d'accueil, un autre de 3 ans qui va très rarement à l'école puisqu'elle dort la journée, et un autre enfant de 18 ans qui vit chez les parents d'une de ses amies.
Nous avions déjà eu cette locataire en 2006 que nous avions relogée dans la maison où nous faisons les travaux car elle occasionnait du vacarme réguliers et mes autres locataires s'en plaignaient(pompiers, gendarmerie, bagarres, visite du maire en pleine nuit... bref des locataires plus que bruyants.La condition de ce relogement était dêtre calme par rapport aux autres locataires mais cela continue et nos relations se détériorent. Nous lui avons encore envoyé un recommandé récement pour tapages nocturneJe lui ai demandé de faire visiter l'appartement pour pouvoir trouver d'autres locataires en juin elle me dit que je n'ai pas le droit et que ça la gène et son nouveau concubin aussi. Elle me dit avoir fait une demande auprès des HLM mais si elle ne trouvait pas de location d'ici juin serais-je en droit de la faire partir à la fin de son bail ? D'ailleurs ce bail pour relogement provisoire en attente des travaux finis est-il encore valable puisqu'elle ne reviendra pas dans son ancien logement?
merçi de nous répondre car nous sommes très inquièts.