Problème de fin de préavis. Help !

Ans-ketell - 11 juil. 2011 à 20:17
 Utilisateur anonyme - 12 juil. 2011 à 05:36
Bonjour,

Dans le cadre de la loi du 6 juillet 1989 relative aux locations de logements nus à usage d'habitation, le locataire peut donner congé à tout moment en cours de bail avec un préavis de trois mois, jour pour jour. Ce que j'ai fait par lettre recommandée. En l'occurrence, mon préavis a commencé le 15 mai 2011 pour s'achever le 15 août 2011. Les propriétaires m'ont confirmé ces dates par un mail et déclarant avoir bien reçu ma lettre.

Dans un mail ultérieur, je leur disais que je cherchais des appartements et que certains étaient disponibles en septembre ; aussi je leur demandais, si jamais j'obtenais l'un de ces logements, si je pouvais rester dans leur logement jusqu'à fin août (sous entendu pour ne pas me retrouver dehors en attendant mon potentiel logement de septembre) et que je les tenais informés de la suite des événements.

Dans un mail plus récent, je leur disais que j'avais très probablement trouvé un appartement, et de ce fait, que je n'occuperai plus leur logement à compter du 15 août, comme il est stipulé dans ma lettre de préavis.

Dans un mail des propriétaires, ils me répondaient qu'ils avaient compris que je souhaitais rester dans leur logement jusqu'à fin août et ont ainsi décidé de mettre des annonces pour une location de leur bien à partir de septembre 2011. Ils me disaient qu'ils me réclamaient l'intégralité du loyer d'août, sauf si un nouveau locataire y prenait place. Or, avant de faire ce choix de leur simple initiative, ils n'ont pas cherché à me demander où j'en étais dans ma recherche de logement. Je suis ébahi.

Je considère quand même que suite à ma lettre recommandée, le mail sollicitant éventuellement une prolongation de location si jamais je ne trouvais pas un appartement en septembre est de ce fait caduc. Il ne s'agit que d'une question que je leur posais sans leur demander de prendre quelque initiative sans me concerter avant. Mon préavis s'achève donc le 15 août 2011 comme convenu, sans prolongation de durée et par conséquent, sans retenu de loyer.

Suis-je dans mon bon droit ? Je l'espère car sinon, je suis écoeuré de la façon de procéder de mes actuels propriétaires...

Merci de vos précieuses réponses !

3 réponses

Utilisateur anonyme
11 juil. 2011 à 20:24
bonjour : Normalement, ce qui compte c'est la date de préavis donné par LR AR,et en plus, vous aviez l'obligation de vous y tenir. En dépassant cette date, vous seriez devenue occupant sans droit ni titre.

Ont-il fait visiter le logement déjà ??? s'ils font visiter, ce sera en votre présence, vous pouvez en profiter pour signaler que vous partez bien au 15 aout, cela peut intéresser un futur locataire, et dans ce cas, aucun problème de loyer.

Mais bon ce n'est pas normal de donner un préavis pour telle date, et puis de dire qu'on va rester un peu plus. Un préavis, c'est un engagement ferme.
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En fait, j'avais demandé aux propriétaires s'ils étaient éventuellement d'accord de me laisser jusqu'à fin août si je ne trouvais pas d'ici là, mais il ne s'agissait que d'une question et non d'une demande affirmative, car les logements de la ville dans laquelle j'habite ne sont pas nombreux. Ce sont les propriétaires qui ont interprété en leur faveur ma question.

Pas de visite encore de futur locataire ; mais je vois mal quelqu'un venir visiter le logement maintenant si la location est disponible à partir du 1er septembre.

Maintenant, si vous me confirmez que seule la date de préavis donné par LRAR fait foi, cela me rassure ; je n'ai donc pas à m'inquiéter ?

J'espère juste qu'ils ne chercheront pas à gratter un peu d'argent sur l'état des lieux (d'autant plus qu'ils m'avaient loué le logement actuel avec un mur tout sale et que j'ai dû frotter pour le remettre à neuf...).
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bonjour : vous avez quand même mis le propriétaire dans l'embarras, il s'est dit qu'il ne pouvait pas compter sur la date de préavis pour relouer.

Parfois, il est bon de s'expliquer de vive voix, et de confirmer par écrit ce qui a été convenu. Mais bon, si vous avez demandé, c'est que vous pensiez en avoir besoin....

Le propriétaire pouvait dire : je n'accepte pas, ou bien "j'accepte, mais faites une nouvelle LRAR qui annule et remplace la première avec fin de préavis au 30 aout, et dans ce cas, vous êtiez obligé de payer jusqu'à cette date.

Essayez de vous arranger au mieux, en n'oubliant pas que le propriétaire ne sait plus exactement quand il pourra disposer du logement pour un autre locataire ce qui est fort embarrassant.
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