Mise en demeure suite a vente articles publicitaires

ThomasH - 1 juin 2023 à 12:47
hoquei44 Messages postés 16038 Date d'inscription dimanche 19 janvier 2014 Statut Membre Dernière intervention 1 mai 2024 - 9 juin 2023 à 21:40

Bonjour , 

je suis auto-entrepreneur et vendeur sur différentes plateformes de ecommerce ( ebay / rakuten / amazon ). Je vend de tout et n’importe quoi. 
J’ai acheté auprès d’un particulier un lot de 200 stylo bic 4 couleurs aesio mutuelle. Je revend ces stylos a l’unité sur ebay car il existe des collectionneurs de bic 4 couleurs qui en sont friand. 
Ce jour je reçois un courrier recommandé de aesio mutuelle : 

«  Nous avons decouvert que vous vendez des stylos publicitaires aesio mutuelle sur le site ebay sans notre autorisation. Par conséquent, je vous mets en demeure de cesser votre commerce et de nous restituer les stylos. Sans reaction de votre part dans un délai de 8 jours , nous serons contraints d’engager des poursuites à votre encontre devant les juridictions compétentes. » 

Je trouve ça un peu grotesque. Qu’en est il réellement d’un point de vu législation ? 
peuvent t’ils m’interdire de revendre des stylos publicitaires ? 
 

Je n’ai mas trouvé sur le web de réponse a cet question, s’agissant de produits publicitaire . 
 

merci de vos avis 

cordialement 

4 réponses

hoquei44 Messages postés 16038 Date d'inscription dimanche 19 janvier 2014 Statut Membre Dernière intervention 1 mai 2024 8 615
Modifié le 9 juin 2023 à 21:59

Bonjour,

En quoi est-ce logique ? Depuis quand il est interdit de vendre un bien plus cher qu'au prix pour lequel il a été acquis. C'est le principe même du commerce.

Pour qu'il y ait recel, il faut qu'il est vol. C'est à la société de prouver que les stylos en question ait fait l'objet d'un vol. Des stylos étant des biens fongibles et au vu de la taille de l'entreprise les achats de stylos doivent se compter dizaine de milliers par an, bon courage à celui qui prouvera que ces 200 stylos parmi tous les autres ait été issu d'un vol. Ce serait plus simple de partir sur de la contrefaction, à condition que ce soit vraiment des biens contrefaits.

Dans le courrier la société revendique même la propriété des stylos, c'est à elle de prouver qu'elle est propriétaire de ces biens et donc de passer outre l'article 2276 du Code Civil disposant qu'en fait de meubles, la possession vaut titre.

Y-a-t-il une mention écrite sur les articles que leur revente est interdite ? Quelle infraction a été réellement commise ? La société ne le sait même pas, puisque la mise en demeure ne s'appuie sur aucun dispositif législatif.

Par ailleurs, on s'aperçoit qu'il s'agit probablement d'un stagiaire qui a écrit le courrier :

1/ car une mise en demeure est un acte par lequel un créancier réclame le paiement d'un dette à son débiteur. Hors, le vendeur ne doit rien à la société. On dirait la version "entreprise" de l'équivalent chez les particuliers qui envoient des attaques pour "vice caché", sans en connaître la signification. Mais bon, cela fait joli d'employer des termes juridiques afin de faire peur à la partie adverse.

2/ il y a un côté Petit Prince, avec l'alternance de l'utilisation des pronoms personnels entre le "nous" et le "je" jusque dans une même phrase...

CB


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Utilisateur anonyme
2 juin 2023 à 10:28

Bonjour

Ils n'ont pas tenté de savoir qui vous les avez vendu ?

Cordialement


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Bonjour , non ils n’ont pas posé la question. Ils n’ont rien dis d’autre que ce que j’ai cité entre guillemet. 

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contrariness Messages postés 19441 Date d'inscription samedi 10 juillet 2010 Statut Membre Dernière intervention 2 mai 2024 69
9 juin 2023 à 18:04

Cela me parait logique..
Vous ne pouvez pas vendre un objet publicitaire qui est distribué gratuitement par la societe..
En fait vous faite un profit a son detriment..
Ca aurait ete different si l'entreprise vendait ces objets ou si elle avait cesse sont activite..

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Utilisateur anonyme
9 juin 2023 à 21:20

Bonsoir

Personnellement cela me questionne. Vous avez acheté un lot de 200 stylos destinés à la clientèle. Vous n'avez pas imaginé que ces stylos aient pu être volés par un employé malveillant ou licencié ? 

Ce qui impliquerait peut-être que cela puisse être qualifié de recel ? J'ai bien précisé que je me posais la question. Peut être qu'un pénaliste pourra nous donner son avis.

Cordialement

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