Litige CPAM / plainte

Bonjour à tous,

Je me permets de venir vers vous car je suis en conflit depuis plus de 2 ans avec la CPAM de Paris, qui me demandait de rembourser un soi-disant trop perçu d'IJ.

Je vous épargne la totalité des détails car il y en a pour des heures.

Ce qui importe c'est que j'ai été en arrêt maladie un peu plus de 6 mois à partir du 28 août 2020 à la suite d'importantes crises d'arthrose invalidante, et que j'ai été reçue par le médecin de la sécu qui a confirmé une ALD pour cet arrêt (j'ai une RQTH depuis les premières crises aigues en 2019). 

Ce que la sécu exigeait c'est le remboursement d'indemnités perçues alors que j'avais repris le travail et j'ai eu beau, à travers maints courriers recommandés leur démontrer, documents à l'appui qu'il n'en était rien, je n'ai jamais eu de réponse.

Il y a eu une première audience au Tribunal en octobre dernier car j'ai évidemment fait opposition à la contrainte (alors que la CPAM s'était désistée au dernier moment) et elle a été déboutée. La présidente m'a cependant avertie qu'ils reviendraient à la charge et c'est en effet ce qui c'est produit. Je retourne donc au Tribunal le 27. Etrangement, il y a 10 jours j'ai reçu un mail de la CPAM qui me demandait à nouveau de transmettre des documents (déjà donnés) là encore je vous épargne les détails car c'est édifiant : les échanges ont duré 5 jours, jusqu'au dernier en date du 25 août qui m'adressait en PJ un courrier m'informant que "la créance litigieuse a été annulée". J'ai contacté le greffier du Tribunal pour savoir si je pouvais me rendre tout de même à l'audience car je souhaite porter plainte à mon tour contre la CPAM.

En fait, durant ces deux années, j'ai dépensé beaucoup de temps et d'argent pour répondre à tous les courriers et menaces de plainte envoyés par la CPAM ce qui a eu un impact sur mes problèmes de santé, et provoqué des crises d'angoisse. De plus, alors que j'ai de toutes petites ressources, l'envoi régulier de courriers recommandés auxquels ils n'ont jamais répondu m'a coûté de l'argent. 

Etant donné que j'ai du mal à me déplacer, j'aimerais bénéficier de vos conseils : dois-je laisser les choses telles qu'elles sont, ou ai-je une chance d'obtenir gain de cause si je vais à la séance pour demander au moins le remboursement de frais, voire des dommages et intérêts auquel cas je ferai ce déplacement ? Je n'ai pas envie de me fatiguer davantage si la cause est perdue d'avance, mais je suis révoltée par tout ce que j'ai subit et je trouve anormal d'en rester tout simplement là ! Pour moi, c'est un échec.

Je vous remercie d'avance pour vos réponses et conseils.