Erreur du notaire ? Délai de réponse du droit de préemption

Bonjour,

Avec mon compagnon, nous avons signé une promesse de vente le 18 janvier avec signature de l'acte authentique le 18 avril au plus tard (petite maison avec plusieurs hectares de terrain).

Nous avons appris la semaine dernière que le notaire (nous avons le même notaire avec les vendeurs) n'avait pas eu de réponse de la mairie pour le droit de préemption, qu'il la relançait car il devait ensuite faire la demande à la SAFER qui a un droit de préemption également. La mairie n'étant pas intéressée, la demande a été faite à la SAFER le 25 mars mais elle ne rendra pas de décision avant les 2 mois de délai car il y a beaucoup de terrains. Nous ne pourrons donc pas signer l'acte authentique avant le 26 mai. 

Cependant, avec mon compagnon nous sommes confronté depuis 2 semaines à un dilemme. Nous vivons en France depuis 6 ans mais sommes d'origine étrangère et des évènement familiaux remettent en question notre établissement en France à long terme. S'engager dans ce projet alors que nous allons peut-être devoir retourner vivre dans notre pays nous met dans le doute et nous devons prendre les devants. 

Je relis le document de la promesse de vente et je ne comprends pas si ce délai de la demande de préemption de la SAFER dépassant la date du 18 avril peut être une condition suspensive. Il est noté "réserve du droit de préemption" et les conditions suspensives sont notifiées dans le paragraphe d'après. 

Nous avons déjà versé 10000 euros d'indemnité d'immobilisation suite à la signature de la promesse de vente. 

Est-ce une erreur du notaire et pouvons-nous, a priori, nous retirer de cette acquisition sans pénalité compensatoire ?