Probleme bornage

sydney - 26 août 2008 à 17:49
 sydney - 2 sept. 2008 à 19:54
Bonjour,

un bornage a ete effectue par un geometre pour connaitre les limites de propriété sur demande de la propietaire
du terrain voisin en 2006 en même temps celui-ci à été vendu à un promoteur . mon épouse était sur les lieux ce jour
mais il n'a pas été dit que la limite de propriété actuelle n'était pas correcte . mon épouse à signée un papier
avec un croquis sans cotes (nous sommes copropriétaires d'une maison et l'autre personne était absente)
nous avons decouvert peu de temps apres qu'une borne avait ete posée sur notre terrain en notre absence
et notre accord. ( nous n'avons reçu a ce jour aucun courrier du géomètre)
es ce que toutes les signatures sont obligatoires sur un p.v. de bornage et doit-on être présent lors de la pose des bornes ?


aujourd'hui nous contestons cette limite de propriété ( cela représente 0.44cm sur 30m)
parce que le promoteur à établi un immeuble de 12m de haut et le passage entre l'immeuble et notre limite de parcelle
selon le PLU doit être de 4.24m pour le promoteur il lui manque 0.44m si non le permis de construire peut être
annulé.

ils existent en limite parcellaire des arbres de + 30ans et un muret + de 30 ans
peuvent ils faire office de limite?

merci pour votre réponse

2 réponses

Chevalier d'éon
27 août 2008 à 01:43
Bonsoir,

En fonction du fait, qu'il y a juste titre et bonne foi, il s'agit de la prescription décennale et non trentenaire,

Le coup du géomètre avec un nouveau propriétaire est un grand classique...... c'est toujours quand il y a une vente, qu'on découvre que les limites ne sont pas bonnes.....

Dans le titre de votre voisin, comme dans le votre, il y a une clause sous le chapitre "Charges et Conditions", stipulant que l'acquéreur supportera ou bénéficiera des erreurs éventuelles de contenance. Il s'agit d'une clause habituelle, parfaitement valable, confirmée par une jurisprudence constante.

Ce qui fait, que votre voisin, n'est plus en droit de contester après coup les limites de son titre de propriété, et, surtout celles existantes sur le terrain.

Il est évident, que ces limites, murs, haies, grillage, du fait de leur antériorité, sont supérieurs au bornage, il est de jurisprudence constante, que dans la hiérarchie des preuves, les éléments existants sur le terrain, priment tous les autres..... d'où la fameuse clause, indiquant que l'acquéreur bénéficiera ou supportera les erreurs de contenances.

En réalité, en plus de 30 ans de pratique, je sais parfaitement, qu'il s'agit d'une vieille ficelle, à l'époque d'une vente avec un nouveau voisin, de lui indiquer, que les limites sur le terrain sont fausses..... et il y a toujours un géomètre complaisant pour attester de cette situation. Il faut savoir se replacer dans le contexte d'il y a 30 ou 50 ans, les géomètres de l'époque, disposaient d'une chaîne d'arpenteur, maintenant, il y a le GPS, la visée à laser, et j'en passe, c'est quand même trop facile d'avancer, que les anciens plans et limites étaient faux, maintenant le Mont Banc, à augmenter de 3m, le fonds de la mer de 10m, enfin......
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merci pour votre réponse

je mets l'affaire dans les mains d'un avocat

sydney
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Bonjour,
Extrait de "que choisir" n°69 de septembre 2006:
"Les arbres isolés plantés sur la ligne séparative de deux terrains sont également réputés mitoyens".

Concernant le mur existant sur la limite depuis plus de trente ans, faites appliquer la preszcription trentenaire. Le mur est la limite mitoyenne.
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merci pour votre réponse

pouvez vous m'en dire un peu plus sur l'article de que choisir


sydney
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