Promesse d'achat

marmoune - 1 avril 2009 à 11:51
 Argoyle - 1 avril 2009 à 12:43
Bonjour, mon mari et moi même avons signé le 10 mars 2009 une promesse d'achat via une agence immobilière
le vendeur est séparé de sa concubine qui est aussi propriétaire du bien, ce dernier devait signé après madame
maintenant que madame a signé, monsieur dit à l'agence avoir une proposition de 10 000 € de plus sur notre proposition suite à une visite par un autre couple il y a 15 jours ayant déjà signé il nous laisse la priorité si nous acceptons de modifier notre 1ère proposition soit 10 000€ en plus bluff ou vérité nous nous trouvons dans une impasse que pouvons nous faire ?

1 réponse

Igor1 Messages postés 8272 Date d'inscription mercredi 26 mars 2008 Statut Contributeur Dernière intervention 17 décembre 2018 6 838
1 avril 2009 à 12:14
Bonjour,
si le prix pour lequel vous avez signé votre promesse d'achat est bien le prix inscrit sur le mandat de vente que les 2 personnes du couple ont signé avec l'agence, le concubin vendeur ne peut, à mon avis, refuser la vente.
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re, après négociation le vendeur acceptait notre proposition a 295000€ nous avons signé la promesse d'achat a ce montant ainsi que sa concubine, maintenant il augmente le prix parce qu'un autre couple soit disant lui Ipropose 10 000€ de plus, ma question comment faire pour qu'il respecte son 1er engagement envers nous ? c est un marchand de tapis car si nous acceptons 10 000€ de plus il peut demander encore et encore +
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Argoyle > marmoune
1 avril 2009 à 12:43
La promesse unilatérale de vente
C'est un contrat conclu par un vendeur qui s'engage à vendre un bien à un prix déterminé, alors que l'acheteur, lui, se réserve le droit d'acheter ou non, à l'issue d'un certain délai (délai d'option), fixé par les parties. En matière d'immobilier, cette promesse doit être impérativement enregistrée dans les 10 jours de son acceptation par l'acheteur.
Ses effets
Si l'acheteur accepte d'acheter, on dit qu'il lève l'option. Et là, de deux choses l'une :
soit le transfert de propriété a lieu sans problème ;
soit le vendeur n'est plus d'accord car il a, par exemple, vendu le bien à un autre. Les juges, saisis par des acheteurs mécontents, ont curieusement décidé que, bien qu'il ait donné sa parole, le vendeur peut se désister à condition de verser à l'acheteur une indemnité. Moralité : cette promesse n'a pas grande valeur !
Si l'acheteur refuse ou laisse passer le délai d'option, la promesse est caduque : il ne pourra être contraint d'acheter par le vendeur. Seule sanction : il perdra l'indemnité d'immobilisation, (10% environ du prix du bien), qui est souvent contractuellement prévu.

le vendeur peut se désister à condition de verser à l'acheteur une indemnité

Si l'indemnité correspond à 10% du prix du bien, le calcul sera très vite fait par votre vendeur, perdre presque 30 000euros pour en gagner 10 000......
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