Qui est le bénéficiaire de l'assurance vie

Utilisateur anonyme - 25 juin 2009 à 23:55
 Utilisateur anonyme - 27 juin 2009 à 09:09
Bonsoir,

Suite à son remariage et sa fille ayant terminé ses études et gagnant extrèmement bien sa vie, mon mari a fait modifier les bénéficiaires de son contrat Garanti Décès de la façon suivante:

"Je désigne comme bénéficiaires (bénéficiaires étant bien au pluriel) de mon contrat Garanti Décès, dans l'ordre préférentiel suivant:

Madame x mon épouse

Mademoiselle y ma fille

à défaut, ses descendants

Je précise qu'a l'époque ou a été rédigé ce document, il ni avait pas de descendants

L'assureur m'indique qu'il y a 2 bénéficiaires Madame x et Mademoiselle Y car il aurait du être préciser après Madame x mon épouse le mention "à défaut", mon assistance juridique que j'ai consulté par téléphone a une autre argumentation, pour elle :

- La clause indique qu'il y a un ordre préférentiel
- La clause est établie sur 3 lignes, qui correspondraient donc à chacune des 3 préférences décroissantes

Quelqu'un peut'il me renseigner sur ces interprétations différentes, à qui faut'il s'adresser pour trancher la question?

Merci pour vos réponses.
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7 réponses

luigi971 Messages postés 196 Date d'inscription mercredi 16 juillet 2008 Statut Membre Dernière intervention 6 novembre 2009 140
26 juin 2009 à 07:20
c'est votre assureur qui a raison, la mention "a défaut" est nécéssaire pour indiquer l'ordre des bénéficiaires.
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Utilisateur anonyme
26 juin 2009 à 08:40
Bonjour Luigi971,

Oui, mais dans ce cas pourquoi avoir précisé : "DANS L ORDRE PREFERENTIEL SUIVANT", il suffisait d'écrire , je désigne comme bénéficiaures de mon contrat :

Madame x
Mademoiselle y
à défaut , ses descendants
(qui n'éxistaient pas encore à l'époque) pour le cas ou les 2 bénéficiaires dûment désignés ne seraient
plus là pour y prétendre.

La notion d'ordre préferentiel évoque bien un choIx, sinon, pourquoi le préciser?


Cordialement
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luigi971 Messages postés 196 Date d'inscription mercredi 16 juillet 2008 Statut Membre Dernière intervention 6 novembre 2009 140
26 juin 2009 à 09:01
la question de l'interprétation de la clause ne se posera qu'en cas de litige.
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Bonjour,
Plutôt que d'attendre le litige annonciateur de désaccord en famille, mieux vaut faire en sorte qu'il n'y en ait pas ! Personne et surtout pas l'assuré, n'est mort pour l'heure ? J'ai bien compris ?

La clause bénéficiaire prête à confusion, ce n'est pas bien difficile : "yaca" la changer, évidemment en demandant à l'assuré de préciser sa volonté.
Deux cas de figure (je néglige la probabilité de dotation à la SPA ou aux adventistes du septième jour) :
- Soit on privilégie l'épouse, auquel cas on écrira tout simplement :
"Mon épouse, à défaut ma fille vivante ou représentée, à défaut mes héritiers"
- Soit on partage le capital décès en deux :
"Mon épouse vivante ou représentée et ma fille vivante ou représentée, à parts égales entre eux, à défaut mes héritiers".
Précisons que la qualité d'un bénéficiaire (épouse...) suffit à le désigner et que cette qualité est celle en vigueur au moment du décès et non de la souscription.
Cordialement.
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Utilisateur anonyme
26 juin 2009 à 10:03
Bonjour,

Si, malheureusement, l'assuré est mort et c'est lorsque mon conseiller financier a demandé le versement de la prime à mon profit que cette polémique est intervenue.

Cordialement
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Re-
Ah, je suis vraiment désolé. Et moi qui arrive avec mes gros sabots et mes "yaca", "fauquon"... Encore une fois veuillez me pardonner.

Ceci dit, sur le fond, je vous avoue ma perplexité...

L'argument de votre conseil se tient mais, tout ce que je vois dans cette controverse, c'est que le versement du capital risque être retardé.
Et, bien au-delà de la défense des intérêts de chacun, je me demande si la bagarre qui risque d'opposer les juristes des deux camps ne va pas dépasser largement vos simples personnes : fierté de l'un d'avoir eu gain de cause, créer une jurisprudence ou du moins un antécédent pour l'autre, j'ai même entendu une fois : "On sait qu'on va perdre mais on veut savoir jusqu'où on peut aller"...
Très sincèrement.
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Utilisateur anonyme
26 juin 2009 à 11:29
Ne vous excusez pas, vous ne pouviez pas savoir, ma démarche n'est pas une simple histoire d'intérêt, il s'agit d'une somme modeste, mais je sais que mon mari me l'a destinait car après son divorce, il est venu vivre chez mois plusieurs années avant notre mariage, je l'ai beaucoup aidé financièrement et ai participé aux frais occasionnés par les études de sa fille qui gagne aujourd'hui très bien sa vie, je l'ai adoptée (adoption simple) pour qu'elle puisse, n'ayant moi même pas d'enfant , être mon hétitière et pour finir nous lui avons fait tous les deux une donation afin qu'elle puisse acheter un appartement il y a quelques années.
Mon mari avait donc pris cette assurance vie car il savait qu'en cas de disparition , je ne toucherais qu'une infime partie de sa pension de reversion, celle-ci étant partagée au prorata des années de mariage des épouses successives.

Cordialement
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Utilisateur anonyme
27 juin 2009 à 09:09
Bonjour,

Quelqu'un a t'il connaissance d'un problème similaire et peut me dire qui est à même de trancher?
Y a t'il un organisme officiel chargé d'éxaminer ce genre de litige?

Merci poir vos réponses.
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