Interdit de discuter au travail ???

poli3006 - 3 févr. 2010 à 09:59
 poli3006 - 3 févr. 2010 à 10:51
Bonjour,
Mon ami est employé par une entreprise privée de sécurité et gardiennage.

Son entreprise est elle meme employé par un établissement public, dans lequel j'exerce ma profession, afin d'assurer la sécurité incendie.

Ils sont donc deux employés, mon ami et son collègue de travail, à se relayer matins et après midi.

Lorsque mon ami travaille le matin, je prend ma pause de midi, qui dure 3/4 d'heure avec lui dans son local de contrôle. Nous ne faisons que manger et discuter rien de bien méchant...

Or, par deux fois, un fonctionnaire de mon établissement qui est en relation avec son entreprise lui a fait des remontrances.

En effet, mon ami n'aurait pas le droit d'accueillir quelqu'un dans son local, le fait de discuter avec quelqu'un le déconcentrerait et l'empêcherait de regarder correctement ses écrans....

Pourtant, le travail de mon ami est toujours fait, il n'a jamais eu de remarques à ce sujet et dès qu'il il y urgence je m'éclipse tout simplement et la laisse faire...

Le code du travail prévoit-il ce genre de situation ? Je ne comprend pas où est le mal, il reste dans son local et surveille ses écrans aussi.

Le travail d'agent de sécurité serait-il une prison ? Ne pouvons-nous meme plus discuter simplement ? Alors que lorsque lui et son collègue lisent un livre ou le journal on ne leur dit rien !!

Son collègue qui d'ailleurs quitte souvent son poste pour des pauses cafés plutôt longues, qu'une fonctionnaire est constamment collée à ses basques pendant son temps de travail et qu'elle meme n'est pas en pause, qu'il reçoit le facteur et discute bien 30 min avec lui !!! Lui on ne lui fait pas de remarques de ce genre...

Pensez-vous que cela constitue une forme quelconque de harcèlement ? Mon ami étant relativement plus jeune que son collègue (il a 27 ans et son collègue 45 ans) et n'aimant pas les histoires il ne répond pas.

Je tiens à préciser que la personne qui reproche à mon amis nos repas pris en commun et nos discussions n'est ni son employeur ni son supérieur, il est juste en relation avec son entreprise en cas de problèmes.

A-t-on le droit d'interdire à quelqu'un de discuter au travail ?

Merci d'avance pour vos réponses, et n'hésitez pas à vous manifester si mon post n'est pas assez clair....

2 réponses

bonjour,

votre poste est malheureusement clair. Mais vos devez bien vous douter que le code du travail ne prévoit rien quant à la possibilité d'un agent de sécurité de déjeuner avec quelqu'un sur son lieu de travail et pendant ses heures de travail.

Il s'agit là d'un problème de fait et non de loi.

Il faut rechercher s'il existe un règlement intérieur, ou si le contrat de travail prévoit quelque chose dans ce but.

Après, il est difficile de pouvoir contester un "petit chef" qui a sur vous (votre ami en l'espèce) une capacité de nuisance.

Néanmoins votre ami peut toujours noter toutes les réflexions qui lui sont faites jour après jour ainsi que la "discrimination" dont il fait preuve par rapport à son collègue. Mais le harcèlement moral nécessite une répercussion sur l'état de santé physique ou moral du salarié...
Et pour être réaliste, l'employeur direct de votre ami prendra-t-il le risque de contredire un salarié de son client au risque de perdre le marché ???
0
Merci pour votre réponse

Nous nous doutons bien tous les deux qu'il est difficile de contrer ce genre de personnage malveillant c'est pourquoi il se tait justement...

Il a quand meme décidé de parler de ce problème à son délégué du personnel qui pourra peut-être lui donner des réponses sur ce qu'ils ont le droit ou pas de faire durant leur prise de fonctions, et surtout sur ce qu'a accepté son entreprise en répondant à l'offre de mon établissement.

Nous sommes conscient qu'à ce niveau cela ne constitue pas réellement du harcèlement mais nous sommes bien décidés à noter toutes ces inégalités et remarques.

Il me semble tout de meme que cette personne n'a pas a se comporter de la sorte, malheureusement, le monde est ainsi fait.... Il serait plus juste que les remarques viennent de l'employeur s'il elles ont lieu d'être.
0