Légalité d'une assurance vie souscrite par un

framboise - 3 mars 2010 à 02:52
 Actif - 3 mars 2010 à 09:16
Bonjour,
que pensez-vous d'un contrat d'assurance vie qu'un banquier a fait souscrire à une femme de 80 ans
avec comme bénéficiaires enfants nés ou "à naitre". je sais que la médecine a fait beaucoup de progrès.!!
elle avait 3 enfants dont 2 sont morts avant elle et était sous le régime de la tutelle.
mon beau-frère a profité du libellé pour garder tout l'argent et déshériter ses neveux.
merci d'avance pour vos réponses.
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4 réponses

Utilisateur anonyme
3 mars 2010 à 04:40
bonjour : A une femme de 80 ans, il lui a déjà prélevé au moins 3,5 %, si ce n'est pas plus de la somme comme frais sur versement.

Comme elle était âgée, elle n'a certainement pas négocié ces frais, même si la

somme était assez importante.

Les banquiers aiment bien les personnes âgées, plus faciles à "rouler dans la farine" que les jeunes.

On avait fait arrêter des versements sur une assurance vie à ma belle mère, car elle avait dû entrer en maison de retraite avec son mari, et lorsqu'on sait ce que ça coûte, ils avaient vraiment plus besoin d'effectuer de tels versements.

Dès que mon beau père a été décédé, le fameux conseiller financier en qui elle avait toute confiance, et allé à la maison de retraite pour faire signer à ma belle mère la reprise des versements. Elle nous a dit qu'il était passé pour faire "signer des papiers", mais elle ne savait pas quoi....

On a retrouvé le double, et on a compris. Inutile de dire qu'on est allé faire une sortie à la banque et que le gars n'en menait pas large.

Il faut savoir aussi que dans les banques, il y a des formations où l'on incite les conseillers à "fourguer" des cartes sophistiquées très chères à des personnes d'âge avancé, qui ne savent même pas les utiliser.

Donc il faut être vigilent.

Le conseiller dont vous parlez aurait dû au moins prévoir une clause bénéficiaire qui inclue les neuveux. Cependant, si l'oncle était un tant soi peu honnête, il donnerait leur part aux neveux. Mais l'argent n'a pas d'odeur, sinon parfois il sentirait très mauvais.

Pour votre affaire, vous pourriez aller voir le CLCV association de consommateurs.
Ce qui l'intéressait, c'était de ponctionner 3,5% à chaque versement, ce qui fait que la première année toute somme placée ne rapportait rien.
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c'est sur. le problème c'est l'honnêteté de l'oncle. les banquier et notaire ont été choqué, mais l'argent n'a
pas d'odeur !
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c'est sur. le problème c'est l'honnêteté de l'oncle. les banquier et notaire ont été choqué, mais l'argent n'a
pas d'odeur !
merci
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"bénéficiaires enfants nés ou "à naitre"" : c'est une formule type, la plus courante, sauf que le plus souvent, c'est suivi de "vivants ou représentés", ce qui aurait permis aux neveux d'en bénéficier. Ce sera difficile de faire admettre que la clause n'est pas celle que souhaitait la dame et d'attaquer le banquier là-dessus.
Par contre, il y a un vrai problème de validité si la personne était sous tutelle au moment de la souscription. Le banquier le savait-il ? le tuteur a-t-il signé le contrat ?
Cdt.
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la formule enfants nés et à naître était la formule type de l'époque. mais comment une femme de 80 ans peut avoir des enfants à naître ? donc validité de cette clause ?
la personne n'était pas sous tutelle au moment de la signature .
merci
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renseignez-vous auprés d'un notaire , je suis presque sure que les neveux ont droit à la part de leur père DCD ; et comme on ne peut pas déshériter un enfant , ils peuvent faire valoir leur droit sur l'assurance vie ; car si le seul bien est une assurance vie , alors il rentre dans la succession , justement pour ne pas déshériter un enfant en mettant une autre personne comme bénéficiaire de cette assurance ; voilà ce que m'a dit le conseiller financier qui s'occupe de mon assurance vie
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Le fait de pas pouvoir avoir d'enfants n'est toutefois pas une cause de nullité de la clause bénéficiaire.
Si la personne n'était pas sous tutelle quand elle a signé et que les primes sont "raisonnables" par rapport au patrimoine de la défunte, il sera quasi impossible pour les neveux d'obtenir quelque chose.
Cdt.
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