Faux et usage de faux utiliser par mon employ

marc darras - 5 janv. 2012 à 23:29
 Fowl - 6 janv. 2012 à 06:17
Bonjour,
mon ex employeur qui m'as licencié a utiliser des faux documents pour me licencié ( en faite il a utiliser ma signature et daté un document a ma place ) sachant que j'ai des preuves qu il s'agit bien d'un faux documents et qu'il a utiliser ma signature que puis je esperer au niveau des prud'hommes en dommages et interet ( esperer au minimun bien sur ) sachant qu'une procedure et en cours merci

1 réponse

Bonjour très cher,

Ce n'est une action prud'homal, mais pénal auprès d'un tribunal correctionnel. Il vous faut sans délai déposer une plainte auprès du commissariat de police.

Puis avec cette plainte, vous pourrez la faire entendre comme élément à charge au prud'homme, si votre employeur est condamné au pénal, cela sera une preuve à charge contre lui au prud'homme.

Mais, les dommages et intérêt sont à demander pendant l'audience du Tribunal Correctionnel.

Pour les faits suivant :
Code Pénal
Article 441-1
« Constitue un faux toute altération frauduleuse de la vérité, de nature à causer un préjudice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un écrit ou tout autre support d'expression de la pensée qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d'établir la preuve d'un droit ou d'un fait ayant des conséquences juridiques.

Le faux et l'usage de faux sont punis de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. »



Article 441-10
« Les personnes physiques coupables des crimes et délits prévus au présent chapitre encourent également les peines suivantes :

1° L'interdiction des droits civiques, civils et de famille suivant les modalités prévues par l'article 131-26 ;

2° L'interdiction, suivant les modalités prévues par l'article 131-27, soit d'exercer une fonction publique ou d'exercer l'activité professionnelle ou sociale dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de laquelle l'infraction a été commise, soit d'exercer une profession commerciale ou industrielle, de diriger, d'administrer, de gérer ou de contrôler à un titre quelconque, directement ou indirectement, pour son propre compte ou pour le compte d'autrui, une entreprise commerciale ou industrielle ou une société commerciale. Ces interdictions d'exercice peuvent être prononcées cumulativement ;

3° L'exclusion des marchés publics ;

4° La confiscation de la chose qui a servi ou était destinée à commettre l'infraction ou de la chose qui en est le produit, à l'exception des objets susceptibles de restitution. »



Si l'État peut s'octroyer une amende de 45 000 euros vous pouvez aussi par mesure de réciprocité demander la même somme, rien ne dit que le juge vous l'accordera.
Le Préjudice est le licenciement abusif, mais pour quel type de contrat de travaille, pour quel travaille.

Pour faire un faux en écriture, il a usurpé votre identité, puis fait une atteinte à votre honneur :

Code Pénal
Article 226-4-1
« Le fait d'usurper l'identité d'un tiers ou de faire usage d'une ou plusieurs données de toute nature permettant de l'identifier en vue de troubler sa tranquillité ou celle d'autrui, ou de porter atteinte à son honneur ou à sa considération, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende.

Cette infraction est punie des mêmes peines lorsqu'elle est commise sur un réseau de communication au public en ligne. »



Vous pouvez également y ajouter, en fonction du motif du licemenciemnt, car le faux en écriture peut avoir entraîné cela :
Code Pénal
Article 226-10
« La dénonciation, effectuée par tout moyen et dirigée contre une personne déterminée, d'un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou partiellement inexact, lorsqu'elle est adressée soit à un officier de justice ou de police administrative ou judiciaire, soit à une autorité ayant le pouvoir d'y donner suite ou de saisir l'autorité compétente, soit aux supérieurs hiérarchiques ou à l'employeur de la personne dénoncée, est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.

La fausseté du fait dénoncé résulte nécessairement de la décision, devenue définitive, d'acquittement, de relaxe ou de non-lieu, déclarant que le fait n'a pas été commis ou que celui-ci n'est pas imputable à la personne dénoncée.

En tout autre cas, le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur apprécie la pertinence des accusations portées par celui-ci. »
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