Je suis locataire depuis 2002 d'un parking dans une grande résidence à Paris dans le 15ème, sans être locataire d'un appartement dans ladite résidence.
Mon bail est indexé sur l'indice de la construction, et a donc subi les importantes augmentations de ces dernières années données par l'indice. Actuellement je paie 154€, contre 93 € en 2002.
J'ai appris par hasard, que le propriétaire (une grande foncière) de la résidence louait actuellement ces mêmes parkings à 99€ aux nouveaux entrants.
Après enquête, il s'avère que les loyers des "résidents" sont indexés sur l'IRL et que les loyers des "extérieurs" sont indexés sur l'indice de la construction. D'où malgré ma fidélité, l'écart de tarification pour un même bien.
J'ai bien pensé résilier, et relouer, mais je crains que cela ne soit pas accepté.
Je suis étonnée de cette différence de traitement entre les locataires d'un même bien. Ai-je à votre avis un recours ou une possibilité de négociation?
Par ailleurs, j'ignore la façon dont est fabriqué l'indice de la construction, mais compte tenu de la crise, y a-t-il une possibilité qu'il baisse en 2009 et que du coup mon loyer baisse également? Bref, être indexé sur l'indice de la construction peut-il devenir un avantage?
Il n'y a pas à proprement parler de "loi" régissant les baux de parkings ou garage non liés à une habitation, ces baux sont dit de droit commun ou peuvent aussi résulter d'usages locaux.
Il semblerait que l'agence ne soit pas en tort, même s'ils profitent de la situation.
La législation juridique et financière évolue en permanence...